lundi 15 août 2011

Mille après mille…



Je viens de rouler 600 kilomètres sur la 132. Pluie, bruine, brume, vent, la Gaspésie n'était pas avenante ces derniers jours. La 132, c'est une route, pas une autoroute. Ça rencontre et même si on désire rester zen, on finit toujours par s'ambitionner et rouler plus vite pour arriver à bon port avant la nuit. On suit des camions, des roulottes, des voitures très très lentes. En fait, peu importe quel véhicule on suit, peu importe le rythme, c'est la transposition des différentes personnalités qu'on perçoit à travers leur maniement de l'accélérateur.

J'ai observé 3 grandes catégories de gens: ceux qui avancent, ceux qui suivent et ceux qui freinent. C'est identique en marketing, en branding et en publicité. Des marques prônent l'innovation, d'autres se contentent d'être de pâles copies, tandis que les dernières croient naïvement survivre en se basant sur des modèles d'affaire du passé.

J'ai beaucoup de problèmes avec ceux qui freinent compulsivement, car tout ce que je ressens, c'est leur stérile peur d'avoir peur.

Si vous êtes un «marketer», un stratège ou si vous évoluez au service conseil d'une agence, demandez-vous dans quelle catégorie vous vous situez. Si vous suivez, je vous plains car le temps doit vous paraître très très long... Si vous êtes un frein, changez de carrière ou consultez au plus vite un psychologue, pour le bénéfice de votre entreprise et de votre entourage. Nous sommes dans un secteur qui évolue plus vite que notre capacité à assimiler le changement. Rouler, rouler vite, devient une question de survie...

2 commentaires:

  1. En ce début de vacances, je n'ai juste qu'à me souhaiter le rechargement complet de mes batteries, car elles sont à plat présentement. Dis-moi, prendre l'avion fait-il de moi quelqu'un qui avance...? :):)

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  2. Je ne suis pas dans une des 3 catégories...

    J'me considère comme un conducteur sain. Sur de la longue route, je roule 115. Jamais plus... Pour différentes raisons:

    1- Un ticket, ça coûte cher et ça ne rapporte rien... Mon gain de temps, au final, n'est pas suffisant pour compenser ma perte d'argent si je me fais prendre... J'préfère arriver un peu plus tard mais sans pertes de fonds inutiles. Un risque vaut le coup s'il le profit peut largement dépasser le coût du risque encouru. Autrement, c'est ridicule. Et à 115, au pire, si un policier fait du zèle, ça ne me coûtera pas la totale.

    2- Entre 115 et 130 km/h, le temps de réaction est exponentiellement diminué pour, encore une fois, un gain de temps insuffisant pour justifier d’aller jusque-là. Risquer la vie des autres pour arriver à notre bed & breakfast plus vite, ce n'est pas raisonnable. Et en tant que conducteur, j'ai la responsabilité d'apporter les autres à bon port en un morceau. Jouer avec leur sécurité pour ma satisfaction personnelle, mon succès finalement, c’est irresponsable.

    3- En n'allant pas trop vite, je suis beaucoup plus détendu. Les autres automobilistes me stressent moins car je n'ai pas l'impression qu'ils coupent mon rythme de croisière ou qu’ils m’agressent. Je les vois de loin, j'ai le temps d'analyser leur conduite, je peux préparer calmement mon dépassement en toute sécurité, et je les dépasse. Rien ne sert de les enfûmer... Peut-être que dans quelques kilomètres, si j'ai besoin d'aide, ils seront plus en clin de m'aider si j'ai été courtois et respectueux plus tôt.

    4- Une conduite stable et à régime moyennement rapide est plus économique qu’une conduite agressive et rapide à outrance. L’argent qui sera économisé à chaque kilomètre est substantiel au bout de 600km. :P

    Alors je crois que la catégorie "saine" est une catégorie qui est parfaite pour moi. Je suis dynamique et suffisamment rapide tout en prenant soin autant des autres que de moi. Je ne m'empêche pas d'aller de l'avant et de prendre quelques risques mais, tout de même, les risques que je choisis de prendre ont été calculer en terme de ratio élément risqué / bénéfice final.

    Tout se fait... Faut prendre le temps qu'il faut. Juste assez de prudence, juste assez de stratégie et une dose suffisante de risque. Avec ça on va de l'avant longtemps.

    *Jordan enfile ses lunettes fûmées et quitte vers le soleil couchant. La musique "The Humbling River" jouant en arrière plan... Fade out... FIN!* (J'fais ma propre mise en scène! Pouahah!)

    En gros, si j'étais un client, je chercherais un service conseil comme moi! Bon... suffit de m'auto-lancer des fleurs! Super billet Mathieu! Bon retour! ;)

    Lien vers cette superbe chanson. http://www.youtube.com/watch?v=e-4FUrhQR8g

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