mercredi 31 mars 2010

Créa, Rapaille et une tendance qui n’en est pas une

Créa, car j'existe
Le gala est toujours un peu long, surtout quand on tombe dans un déficit glycémique à la suite d'un coquetel un peu trop arrosé. Mon agence ne gagne jamais, mais n'y soumet que rarement ses projets. Les gagnants sont souvent les mêmes, ce qui n'enlève rien à leur mérite. Le bar gratuit ferme un peu trop tôt, mais un bar gratuit, ça ferme toujours trop tôt. Et j'y retournerai. C'est mon pèlerinage annuel. J'aime y sentir le pouls de mon industrie, rassemblée, hétéroclite, colorée, snob, sympa et branché à la fois. J'y retournerai car ça me stimule. Car de faire ça au TAZ est très cool. Que les gens d'Infopresse sont super gentils, surtout Marisa. Bref, je vais aux Créa car Défi existe, car j'existe.
Photo de la soirée par Leitmotiv Studio : http://www.flickr.com/photos/leitmotivstudio/

Rapaille, la guillotine est tombée
Je suis un devin, j'avais prévu que Clotaire ne finirait pas son projet. Rapaille est un fumiste, soit, mais sa démarche et ses accomplissements sont indéniables. J'en parlais avec un collègue créatif hier et nous étions totalement d'accord sur deux choses : Rapaille est très intéressant et il aurait dû se la fermer à la suite de ses premières séances de groupes de discussions. Il ne réalisait tout simplement pas l'ampleur de l'intérêt que la communauté de Québec pouvait lui porter. Il ne connaissait pas vraiment Québec. Là il sait et ne reviendra pas. La meilleure des situations disent les uns. Je fais plutôt parti des autres, marginaux, qui croient que Québec aurait pu sortir gagnante de tout ça. Mais moi c'est moi et les médias en ont décidé autrement, ils ont choisi la voie démagogique, populiste et unidirectionnelle, celle de ne montrer que ce que les gens veulent voir: le lynchage de celui qui dit tout haut ce que le reste de la province pense tout bas.

L'air mais pas la chanson!

Ma gentille blonde se cherchait des souliers pour le printemps dimanche dernier. Elle s'était fait dire par une amie qu’une boutique nommée «Tendance » tenait ce qu'elle recherchait. Arrivés à ladite boutique, nous avons remarqué des modèles de sandales Merrel qui dataient de 3 ans, le décor n'était pas très réussi et affichait un air de mélamine simili-bois pâle circa 1998, et pour couronner le tout, la musique génératrice d’ambiance était celle du disque Tourist du groupe Saint-Germain, un tube vieux de 10 ans usé jusqu'à la moelle... Bref, si vous avez l'audace de vous donner un nom comme «Tendance», de grâce, arrangez-vous pour avoir la chanson et pas seulement l'air.

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