vendredi 22 avril 2011

Le mentor

En ce vendredi saint, un petit billet personnel. Nous vivons tous, à un moment ou un autre dans la vie, des mauvais moments, voire même des périodes sombres où rien ne fonctionne. C'était mon cas il y a de ça environ 7 ans. Ma vie professionnelle tournait en rond. J'avais été entrepreneur durant une dizaine d'année et là, je devais me retrouver un emploi. La nature de mon expérience était vaste, trop vaste. Pas assez concentrée pour me rendre attrayant pour un poste à la hauteur de ce que je recherchais. Fallait que je trouve une personne qui me ferait confiance et qui me pousserait à me centrer. J'ai trouvé rapidement, toujours été chanceux au fond. Il s'appelait et s'appelle toujours Claude, Claude Dutil.


Je me débrouillais assez bien en communications, mais pas en marketing. C'était pas ma tasse de thé. J'avais accumulé pas mal d'expérience en gestion d'entreprise, mais je n'étais pas systématique, je ne comprenais pas toutes les dimensions d'une entreprise, encore moins leurs interrelations. J'avais par contre beaucoup de flair, d'énergie, et assez confiance en mes moyens. Tout ce qu'il me fallait, c'était un mentor. Claude dirigeait Défi depuis 13 ou 14 ans, oui avec des hauts et des bas, mais avec une stabilité exceptionnelle à plusieurs égards. Des clients stables, un roulement d'employés très très faible, un niveau d'engagement de l'équipe élevé, une expertise reconnue et une réputation sans taches. On n'arrive pas à ça sans avoir du talent et beaucoup de respect. Du respect pour les clients, pour les membres de son équipe, bref, beaucoup de sérieux et un réseau. Mais au-delà de tout ça, Claude est à mes yeux un gourou en marketing et une personne très sensible aux autres. Il m'a graduellement appris un tas de choses, il m'a inspiré, il m'a poussé à aller chercher de la formation pertinente, à m'impliquer dans des organismes, bref, il m'a montré la voie. Tout ça sans jamais ne me mettre de pression malsaine sur les épaules. Toujours en subtilité, en me donnant la marge de manoeuvre et l'autonomie qui m'étaient si importantes. Il a aussi su gérer mon tempérament et m'accepter comme je suis tout en me faisant prendre conscience des choses que je devais changer. Et au bon moment, nous sommes devenus associés. De la bonne façon.


Tout ça pour dire que le talent ne suffit pas, que d'avoir des idées n'est pas assez: il faut connaître sa voie. Pour y arriver, que ce soit prévu ou pas, certaines personnes se posent parfois sur notre chemin. Claude s'est posé implicitement comme mon mentor et il a changé ma vie, m'a permis de renaître. Et en ce vendredi saint, je tenais à te dire merci Claude.

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails