vendredi 1 octobre 2010

L’esthétisme, un signal qui ne ment pas

La beauté est un langage en soi. Et là je ne parle pas d’utiliser des mannequins rachitiques, non, je parle d’esthétisme avec un grand «E». Que ce soit de la façon dont vous vous habillez, par votre machine Nespresso Citiz rouge ou votre Jackson Pollock (ou une reproduction, on est pas tous millionnaires, surtout pas moi) affiché sur le mur de votre séjour, l’esthétisme envoi un signal à votre cible bien au-delà de la beauté ou de la singularité de votre approche. Même chose en musique. En publicité? Encore plus.

Prenons la campagne «Hands» de AT&T, qui prône la transposition d’une approche artistique très poussée et déclinée en fonction de différentes cultures par l’utilisation de handimals, peints par l’artiste Guido Daniele
. Cette campagne, au-delà du message unique et clair qui évoque la couverture dans plus de 200 pays, nous dit beaucoup plus. Les images en soi nous amènent ailleurs. L’esthétisme nous communique implicitement une volonté de l’annonceur de faire les choses autrement. La publicité s’estompe au profit du visuel, mais le message demeure. Nous achetons dans ces cas particuliers une intention autant qu’un produit ou un service. Je ne m’en lasse pas.

Au contraire, quel message croyez-vous que la laideur ou le graphisme purement commercial puisse transmettre? Évidemment, ce ne sont pas tous les projets publicitaires qui se prêtent à la dimension esthético-artistique, mais d’ajouter un peu de beauté et d’harmonie, de réduire à sa plus simple expression le volume d’information, d’épurer, ne fera qu’augmenter nos chances d’être bien saisis, mais surtout, de séduire.

Je vous laisse sur quelques déclinaisons de la campagne «Hands», tout simplement superbes.

Merci à Hélène Dion pour le tuyau sur cette campagne.





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